Le monde a changé et il en va de même pour les mentalités. Actuellement, de plus en plus de personnes souhaitent devenir leur propre patron et lancer leur propre entreprise. Mais quelles sont les conditions nécessaires pour créer une entreprise ? Qui peut créer une entreprise en France ? L’univers de l’entrepreneuriat est très vaste et requiert quelques connaissances, c’est pourquoi il peut s’avérer un peu compliqué pour les néophytes.
Dans cet article, nous allons découvrir les bases et les conditions nécessaires pour créer son entreprise et concrétiser son projet.
Qui peut créer une entreprise ?
Pour créer une entreprise, il faut respecter certaines conditions comme :
- La nationalité ;
- L’âge ;
- La compatibilité ;
- Le siège social et fiscal.
La nationalité
En pratique, les ressortissants étrangers n’ont pas les mêmes possibilités. Cela n’a pas vraiment d’incidences en tant qu’associé, mais en tant que gérant, c’est toute une autre histoire.
Effectivement, l’administration française est très exigeante par rapport aux conditions d’immatriculation des sociétés sur le territoire de l’hexagone. Donc, les personnes d’une nationalité étrangère doivent bénéficier d’une autorisation administrative leur permettant d’exercer une profession commerciale en France (visa long séjour).
La compatibilité
Certains projets peuvent être refusés pour « incompatibilité ». En effet, certains corps de métiers ne peuvent pas se lancer dans une activité commerciale pour incompatibilité comme les experts-comptables, les avocats, les notaires, les officiers ministériels, etc.
La capacité commerciale
Un auto-entrepreneur doit justifier sa majorité (en France, cet âge est fixé à 18 ans). Toutefois, le mineur émancipé peut également lancer son propre projet et jouir de ses droits d’entrepreneur. Par contre, les majeurs sous curatelle/tutelle ne sont pas capables de pratiquer des actes de commerce.
Quelles sont les conditions nécessaires pour les associés ?
Au même titre qu’un entrepreneur, l’associé doit respecter toutes les conditions citées ci-dessus. Dans le cas où l’un des associés ne remplit pas une condition, l’association devient impossible.
Toutefois, le statut d’associé est plus avantageux une fois le projet aboutit, notamment en cas de séparation.
Est-il possible de créer une entreprise avec un casier judiciaire ?
Au cours de la création d’une entreprise, l’administration française va demander des renseignements sur le statut juridique de l’entrepreneur, bien qu’il soit tout à fait possible de devenir un entrepreneur avec un casier judiciaire.
Par contre, notons que la faillite personnelle peut mener vers une interdiction totale de diriger des activités commerciales.
Comment créer une entreprise ?
Vous remplissez toutes les conditions citées précédemment ? Alors, voici les étapes à suivre pour créer une entreprise :
Réaliser un business plan
La première étape pour concrétiser votre projet est d’avoir une idée originale et innovante qui permettra à votre entreprise de se démarquer de la concurrence. Analysez donc le marché pour avoir une vision plus claire. Ensuite, en se basant sur ces analyses, réalisez votre business plan, qui est un dossier très important et toujours exigé par les partenaires financiers. Il vous permet d’évaluer la clientèle cible, le chiffre d’affaires et la part du marché captée.
Choisir le statut juridique
Le choix du statut juridique aura beaucoup de répercussions par la suite sur votre projet : le régime sécuritaire social, l’étendu de la responsabilité de l’entrepreneur, l’imposition des bénéfices, le fonctionnement juridique, etc.
Vous pouvez rajouter la mention du portage salarial à votre statut pour créer une entreprise de portage. Les avantages et les inconvénients du portage salarial sont nombreux. Cette mention offre une plus grande flexibilité et sécurité, notamment pour le RH. C’est un moyen simple et rapide pour pallier au manque d’affectif, notamment pour une entreprise en pleine croissance qui cherche des compétences spécifiques et des travailleurs expérimentés. Par contre, il présente des limites comme le coût, le ticket d’entrée, le formalisme, les droits au chômage, etc.
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